Santé au travail

La Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne décroche le label Cancer@Work niveau 2

Première entreprise du Grand Est, tous secteurs confondus, à s'engager dans la démarche Cancer@Work en mai 2017, la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne a reçu en novembre 2020 le niveau 2 de ce label. Celui-ci mesure et valorise l'engagement de la banque dans sa politique RSE sous la bannière BESSST (Bien-Être Santé Sport Solidarité et Travail) et sa politique RH inclusive. Il encourage le développement au quotidien des bonnes pratiques pour concilier maladie et travail.

Un sujet sur lequel s'investissent avec conviction Estelle Selig, cheffe de projet au sein du LAB RH, et Jacqueline Schneider, directrice du LAB RH « Qualité de vie au travail et diversité » de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne et présidente du réseau des Essenti'Elles, qui réunit les femmes cadres de l'entreprise.

Pourquoi la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne a-t-elle choisi de s'engager auprès de Cancer@Work ?

« Chaque jour en France, près de 1 000 personnes apprennent qu'elles ont un cancer. Parmi elles, 400 travaillent et sont confrontées à l'isolement, à des difficultés, à la dégradation de leurs performances, ce qui représente un véritable coût tant pour elles-mêmes, que pour l'entreprise et pour la société.

En s'engageant avec Cancer@Work, la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne témoigne de sa volonté de mettre en place des actions concrètes en faveur de l'inclusion et du maintien dans l'emploi des personnes touchées directement ou indirectement par la maladie. Le label repose sur un système de cotation défini en lien avec les standards nationaux et internationaux de la RSE : il caractérise trois niveaux d'engagement et de maturité de l'entreprise. Le niveau 2 que nous venons d'obtenir labellise une organisation qui mesure ses performances et améliore ses initiatives. »

Sur quels axes travaillez-vous ?

« La direction des ressources humaines, en lien avec les groupes de travail des Essenti'Elles, a très vite orienté sa réflexion autour de trois sujets : la sensibilisation, l'accompagnement et la formation. La sensibilisation tout d'abord, car nous devons faire évoluer les savoirs et les représentations liés au cancer et aux maladies chroniques au sein de l'entreprise. Il est important d'informer l'ensemble des collaborateurs sur l'engagement pris par la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne en faveur de l'intégration ou du maintien dans l'emploi des personnes touchées ou concernées par ces maladies. L'accompagnement des personnes ensuite, en participant à la création d'un environnement de travail favorable et bienveillant. Et enfin la formation, afin de favoriser la bonne appréhension du sujet par les managers. »

La crise sanitaire a-t-elle accéléré la prise de conscience des entreprises ?

« Alors que la santé au travail était un sujet jusqu'alors relativement tabou, concilier vie professionnelle et protection de la santé des salariés est devenu un enjeu de société majeur, tout comme l'employabilité des personnes malades. Les pratiques inclusives des entreprises sont donc devenues plus que jamais d'actualité.

En ce qui concerne la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, l'année 2020 a effectivement permis d'accélérer la démarche, mais les graines étaient déjà plantées et avaient commencé à germer ! Ces enjeux sont intégrés et partagés, nous avons expérimenté avec succès, et nous avons su répondre aux besoins des collaborateurs avec confiance, sérénité et solidarité. Ce sont nos collaborateurs eux-mêmes qui nous le disent, notamment au travers de notre dernière enquête Diapason ! »

Quels sont vos enjeux pour demain ?

« Notre enjeu premier est bien entendu de continuer la politique des petits pas et des actions concrètes, engagée il y a quatre ans, en nous concentrant notamment sur l'accompagnement des aidants. Notre second objectif est de devenir des ambassadeurs, afin de créer un écosystème vertueux autour de la qualité de vie au travail, de l'inclusion et de la diversité, grâce au partage de nos bonnes pratiques auprès de nos parties prenantes internes et externes. Nous pourrons ainsi prétendre je l'espère prochainement au niveau 3 du label Cancer@Work. C'est en tout cas l'objectif que nous nous sommes donné ! »